Selon les historiens, ma passion pour le dessin remonterait à 1848, 1871 ou 1936. En ce qui me concerne, je n’ai pu commencer à pratiquer réellement que vers la fin du XXe siècle, à cause d’une vague histoire de naissance pas encore survenue.
Depuis, j’ai dessiné régulièrement, sauf pendant quelques années passées auprès des Pirates Bretons pour acquérir certaines compétences essentielles à la vie moderne, telles que l’escrime médiévale et le théâtre de rue
Je dessine principalement des choses qui m’inspirent. Et à la question « qu’est-ce qui t’inspire ? » j’aurais tendance à répondre « les trucs qui m’inspirent ».
Cet habile subterfuge déguise, je l’admets, une incapacité totale de ma part à faire la liste de quoi que ce soit. D’abord parce que, convenons-en, les listes, c’est chiant. Exception faite de l’Annuaire, dont l’intensité des tensions entre les personnages et des enchaînements de twists toujours plus vertigineux, n’est égalée que par la délicatesse d’un happy-ending des plus purs, comme seuls les Services des Postes savent en produire. Et aussi, parce que cette liste serait très longue, avec souvent tout un contexte à expliquer : mes inspirations dépendent d’une humeur, d’un lieu, d’une lecture… Je m’arrête là, sinon ça va commencer à ressembler à une liste, et vous avez sûrement déjà un annuaire chez vous.
Pour le reste, je vis à la campagne, où l’internet n’est distribué qu’une fois par semaine et à dos de pigeon, mais où la vue est jolie. C’est le lieu idéal où pratiquer mon autre passe-temps : je suis druide amateur. Pas le genre druide moderne à connotation religieuse, mais plutôt le genre qui utilise les jeux vidéos et les arts graphiques en général pour obtenir son quota de visions, et qui récupère la moindre bestiole avec une patte cassée pour lui fournir soins et amour, et ne la laisse repartir que lorsqu’elle est rétablie. Dans les cas où la blessure dépasse mes modestes compétences, je fais appel au druide professionnel de la région (les gens de la ville appellent ça un véto).
J’ajoute, en guise de conclusion, une question ouverte : qu’est-ce que vous faites encore ici, dans la seule partie du site où il n’y a que du texte ?